OM 6-2 Le Havre (samedi 18 octobre 2025 21h05)

L’OM enchaîne les résultats positifs, et le PSG et Lyon n’ayant pas gagné, se retrouve en position d’être 1er du championnat en cas de victoire contre Le Havre (16e). Au-delà des résultats, on a assisté lors des derniers matchs à des belles prestations au niveau du jeu ou de la grinta, et l’on espère que l’OM va poursuivre dans cette dynamique.
On savoure aussi d’avoir un match le samedi soir, à l’ancienne, c’est devenu tellement rare pour l’OM qui voit tous ses matchs décalés depuis des années (mais ça pourrait être moins le cas cette année avec la nouvelle chaîne Ligue1+).
Côté tribunes, le Stade est quasiment plein, en comptant quelques supporters havrais, ce qui fait plaisir en ces temps où les interdictions de déplacement deviennent la norme.
Une idée sympa d’avant-match : célébrer Steve Mandanda, formé au Havre et joueur qui a le record de match à l’OM : son numéro 30 ne sera plus attribué en hommage. L’occasion de ressortir son chant : « oooohhh, il fénoméno, il fénoméno, il fénoméno : Mandanda ! »
Côté terrain, ça n’est pas terrible, et c’est même Le Havre qui ouvre le score à la 24e minute. La première mi-temps est vraiment médiocre, et c’est une main havraise qui va nous permettre d’égaliser sur pénalty. L’arbitre après quelques minutes de VAR mettra même un carton rouge au havrais, ça semble généreux car vu du Virage c’était à la limite de la surface. La mi-temps se termine sur ce piteux 1-1. En seconde période, le jeu n’est toujours pas au niveau, et l’OM peine à se procurer des occasions contre l’un des derniers du championnat réduit à 10. À moins de 30 minutes de la fin, De Zerbi décide de modifier l’animation offensive et c’est notamment Robinho Vaz et Nadir qui rentrent sur le terrain. Cela réveille l’équipe, et Greenwood (honte à nous) marque 3 buts en 10 minutes. C’est ensuite Murillo et Robinho Vaz qui plantent, pour un score de 6-2 qui ne reflète pas du tout le match.
L’OM prend provisoirement la tête du championnat, même si je suis un peu honteux que ça soit grâce à un joueur auteur de violences sexuelle et conjugale que l’on aurait jamais dû recruter. Honte à Longoria et Benatia, qui l’ont recruté à moindre coût, et qui ont permis que tous les petites filles et petits garçons du Vélodrome hurlent son nom, sans prendre la peine d’organiser au moins une opération avec le joueur auprès d’une association accompagnant les femmes victimes de violence. Et honte à Renaud Muselier (et son directeur de cabinet Romain Simmarano) qui laissent entendre que mettre un quadruplé autoriserait à battre sa femme.

Allez l’OM !