Auteur/autrice : Jean Degun

  • OM 3-0 Brest (samedi 8 novembre 2025 17h)

    OM 3-0 Brest (samedi 8 novembre 2025 17h)

    Les matchs avant 20h n’ont pas la même saveur. À 16h30 le Stade était loin d’être rempli, laissant craindre une ambiance un cran en-dessous. Pourtant à 17h le Stade est plein ! Les tifos sont classiques (donc magnifiques) : fumigènes en bas du Virage Nord, une voile aux MTP, un « DROIT AU BUT » de circonstance aux Fanatics, et télescopiques, drapeaux et écharpes au Virage Sud avec des pots de fumée bleu. Et finalement tout le monde a dû craindre une ambiance moins bonne et se donne à fond ce qui donne une grosse ambiance de motivés en première mi-temps !
    Sur le terrain, le jeu n’est pas extraordinaire mais la chance est là : une cagade du gardien brestois sur un coup franc d’Angel Gomes, et un pénalty transformé par Greenwood (honte à nous) : 2-0 à la mi-temps. En seconde mi-temps, on reste le même rythme, un jeu passable qui débouche sur un troisième but d’Aubameyang.
    L’ambiance est un peu en-dessous de la très bonne première mi-temps. Fin du match, les joueurs viennent saluer les virages, et des chants fêtent le bon résultat.
    Samedi 19h, enfin un week-end « normal » où l’on gagne 3-0 sans se faire peur et avec un peu de chance, et où l’on pourra regarder les autres matchs de la journée la main dans le slip. Ça fait du bien de temps en temps cette normalité.
    Allez l’OM !

  • OM 0-1 Atalanta (mercredi 5 novembre 2025 21h)

    OM 0-1 Atalanta (mercredi 5 novembre 2025 21h)

    C’est le 4e match de Ligue des Champions, et l’on reste sur des belles performances sur les 3 première matchs mais seulement 3 points. À domicile contre un adversaire à notre portée, il faut absolument prendre les 3 points ce soir. Au niveau ambiance, le Stade est en mode Ligue des Champions, avec des magnifiques tifos. Au Virage Nord, c’est bleu et blanc : de nombreux petits drapeaux et une grand toile sur la partie droite où l’on voit Depé agiter un drapeau. Au Virage Sud, c’est en plusieurs temps : tout d’abord des papiers tendus pour former une immense croix marseillaise, et s’élève un immense Bob Marley avec un maillot de l’OM jusqu’au toit avec un « GET UP STAND UP » en bas du virage… puis les papiers sont retournés et la croix devient jamaïcaine avec « STAND UP FOR YOUR RIGHTS » en bas du virage, et dernière phase avec plein de fumigènes et la phrase en bas devient « DON’T GIVE UP THE FIGHT ».
    Malheureusement le combat ne sera pas au rendez-vous car c’est un niveau de jeu insipide pour l’OM, qui laisse donc l’Atalanta dominer le match. Mais la chance semble au rendez-vous : Rulli concède un pénalty… qu’il arrête, on encaisse un but miraculeusement refusé grâce à un hors-jeu révélé par la VAR. On arrive à la fin du temps réglementaire avec 0-0, quand un défenseur italien fait une faute de main évidente en plein surface. Tout le Stade la voit, sauf l’arbitre, on attend donc sagement que la VAR corrige cette erreur… mais en attendant l’Atalanta contre-attaque et marque un but dans une défense apathique, que l’on dira généreusement qu’elle attendait aussi la VAR. Sauf que de façon incompréhensible, la VAR ne nous donne pas le penalty, et accord donc le but aux Italiens ! De Zerbi a beau tendre une tablette à l’arbitre, celui-ci ne daigne pas la prendre et dégaine plutôt un carton jaune. Le jeu reprend donc dans une grande confusion, et le score en reste là. Nouvelle défaite en Ligue des Champions, avec encore une fois un arbitrage digne de la Ligue 1.
    Quelques joueurs viendront courageusement saluer les virages, mais pour une fois il sera difficile de les soutenir après un tel match.
    Allez l’OM !

  • OM 2-2 Angers (mercredi 29 octobre 2025 21h05)

    OM 2-2 Angers (mercredi 29 octobre 2025 21h05)

    C’est un mercredi pluvieux, c’est un adversaire sans prestige, pourtant le Stade Vélodrome est quasiment plein comme à son habitude. L’OM reste sur deux défaites, et doit se racheter, surtout qu’elle a miraculeusement l’occasion de reprendre la 1ère place du championnat suite aux faux pas du PSG et Lens un peu plus tôt.

    Côté tifo, une énorme voile ULTRAS sur tout le bas du Virage Sud est déployée et gonflée par le vent. Au Nord, ce sont des fumigènes qui enflamment le Virage. Mais cela sonne un peu comme un pétard mouillé, car l’ambiance est moins explosive que d’habitude, et c’est pas nos joueurs qui vont aider. La première mi-temps marseillaise est d’un niveau très faible : on perd presque tous les duels, on est incapable de construire dans l’axe et notre force habituelle d’attaquer sur les côtés est en berne car Paixão n’est pas inspiré et Greenwood (honte à nous) est inexistant et dessert l’équipe par des pertes de balle facile et comme souvent un manque de conviction pour presser et défendre. Résultat, Angers domine la première mi-temps et marque un but mérité.

    Les deux derniers matchs on s’était trouvé des excuses (carton rouge à Lisbonne, l’arbitrage à Lens) mais là aucune excuse, l’invite zoologique de la Canebière Académie sera sans nul doute le « vier marin », cousin du concombre de mer, qui n’en branle pas une dès qu’il pleut.

    On attend un électrochoc en seconde mi-temps, et il va en partie venir d’un miracle : un second but angevin paraît doucher nos espoirs, mais finalement vite séchés car le but est refusé pour un hors-jeu. C’est le déclic, le Vélodrome pousse, et on se décide enfin à gagner des duels, faute de produire du jeu. Et notre héros du soir est le jeune Robinio Vaz : entré à la mi-temps, il claque un beau doublé qui fait chavirer le Vélodrome. On pousse encore, en ratant quelques occasions (pour nos stats), mais on sent qu’on est pas du tout guéri de notre première mi-temps quand Angers se ballade dans notre défense. En fin de match, tout le Vélodrome s’est tu pendant de longues minutes car Bilal Nadir, entré quelques minutes plus tôt, s’est écroulé sur le terrain et sort sur civière, on espère vraiment que ça ne sera pas trop grave pour le minot qui sort sous des ovations pleines de craintes pour sa santé. Le jeu reprend enfin pour les dernières minutes, et Angers pousse pour revenir. Sur une dernière action, un attaquant angevin slalome dans notre surface au milieu de nos défenseurs qui n’osent pas mettre le pied. Résultat, sa percée aboutit sur un gros cafouillage et Angers expédie le ballon dans nos buts, c’est la douche froide. Les joueurs seront sifflés par une bonne partie du Stade. Certains joueurs tenteront tout de même d’aller saluer les Virages, mais peu de supporters auront le cœur de les soutenir après un rel résultat et surtout une manière pas au rendez-vous. Le score est logique sur l’ensemble du match et on loupe une belle occasion au classement.

  • OM 6-2 Le Havre (samedi 18 octobre 2025 21h05)

    OM 6-2 Le Havre (samedi 18 octobre 2025 21h05)

    L’OM enchaîne les résultats positifs, et le PSG et Lyon n’ayant pas gagné, se retrouve en position d’être 1er du championnat en cas de victoire contre Le Havre (16e). Au-delà des résultats, on a assisté lors des derniers matchs à des belles prestations au niveau du jeu ou de la grinta, et l’on espère que l’OM va poursuivre dans cette dynamique.
    On savoure aussi d’avoir un match le samedi soir, à l’ancienne, c’est devenu tellement rare pour l’OM qui voit tous ses matchs décalés depuis des années (mais ça pourrait être moins le cas cette année avec la nouvelle chaîne Ligue1+).
    Côté tribunes, le Stade est quasiment plein, en comptant quelques supporters havrais, ce qui fait plaisir en ces temps où les interdictions de déplacement deviennent la norme.
    Une idée sympa d’avant-match : célébrer Steve Mandanda, formé au Havre et joueur qui a le record de match à l’OM : son numéro 30 ne sera plus attribué en hommage. L’occasion de ressortir son chant : « oooohhh, il fénoméno, il fénoméno, il fénoméno : Mandanda ! »
    Côté terrain, ça n’est pas terrible, et c’est même Le Havre qui ouvre le score à la 24e minute. La première mi-temps est vraiment médiocre, et c’est une main havraise qui va nous permettre d’égaliser sur pénalty. L’arbitre après quelques minutes de VAR mettra même un carton rouge au havrais, ça semble généreux car vu du Virage c’était à la limite de la surface. La mi-temps se termine sur ce piteux 1-1. En seconde période, le jeu n’est toujours pas au niveau, et l’OM peine à se procurer des occasions contre l’un des derniers du championnat réduit à 10. À moins de 30 minutes de la fin, De Zerbi décide de modifier l’animation offensive et c’est notamment Robinho Vaz et Nadir qui rentrent sur le terrain. Cela réveille l’équipe, et Greenwood (honte à nous) marque 3 buts en 10 minutes. C’est ensuite Murillo et Robinho Vaz qui plantent, pour un score de 6-2 qui ne reflète pas du tout le match.
    L’OM prend provisoirement la tête du championnat, même si je suis un peu honteux que ça soit grâce à un joueur auteur de violences sexuelle et conjugale que l’on aurait jamais dû recruter. Honte à Longoria et Benatia, qui l’ont recruté à moindre coût, et qui ont permis que tous les petites filles et petits garçons du Vélodrome hurlent son nom, sans prendre la peine d’organiser au moins une opération avec le joueur auprès d’une association accompagnant les femmes victimes de violence. Et honte à Renaud Muselier (et son directeur de cabinet Romain Simmarano) qui laissent entendre que mettre un quadruplé autoriserait à battre sa femme.

    Allez l’OM !

  • OM 4-0 Ajax (mardi 30 septembre 2025 21h)

    OM 4-0 Ajax (mardi 30 septembre 2025 21h)

    C’est dans un contexte positif que l’on reçoit la prestigieuse équipe de l’Ajax d’Amsterdam pour ce premier match de Ligue des Champions de la saison au Vélodrome. Nous restons sur une victoire 1-0 contre le PSG, et sur une belle prestation contre le Réal de Madrid. L’ambiance est du niveau Ligue des Champions, avec un Stade plein et des supporters motivés. Les tifos sont du niveau Ligue des Champions avec au Virage Sud un énorme FCK AJAX en bas du virage, des logos de Marseille sur l’ensemble du virage avec des papiers tendus, le tout surmonté d’un immense remake d’une image restée mythique : un tackle rageur du marseillais Viktor Zvunka sur Johan Cruyff lors d’un OM-Ajax en 1971.
    Sur le terrain, les premières minutes laissent entrevoir un Ajax flamboyant. Mais ça sera aussi les dernières, car l’OM va dominer les débats et faire preuve d’une redoutable efficacité car l’OM mène 3-0 à la 30e minute, du jamais vu depuis OM-CSKA en 1993. C’est notamment le nouveau joueur brésilien Paixão qui se révèle en inscrivant un doublé. C’est ensuite Greenwood (honte à nous) puis Aubameyang qui scellent le score : 4-0 pour fêter le retour de Ligue des Champions au Vélodrome.

    Allez l’OM !

  • OM 1-0 PSG (lundi 22 septembre 2025 20h)

    OM 1-0 PSG (lundi 22 septembre 2025 20h)

    Suite à des orages, le Préfet a reporté le match à lundi 20h. C’est donc un jour inhabituel pour ce match au Vélodrome. Malgré cela, le Vélodrome est presque plein et l’ambiance est au rendez-vous. Les tifos sont grandioses avec des feuilles, messages et voiles montées dans les virages : au Virage Depé, un immense « 2600 » en feuilles pour former « 2600 ans que la ville de Marseille resplendit de ses hauts faits » et une immense voile avec une ancienne version des armoires de Marseille.  Côté Ultras c’est une énorme voile « Olympique de Marseille » qui s’est élevée dans le haut du Virage, légèrement curvée, tandis que des feuilles étaient levés avec un « depuis 1899 » dans le bas du Virage. Le ton est donné, le Vélodrome est à la hauteur, reste à voir le terrain. Dès le coup d’envoi, les joueurs montrent de l’engagement et à la 5e minute c’est Aguerd qui s’élève dans le ciel pour battre le gardien parisien qui restera quelques minutes à pleurer le nez dans la pelouse. L’OM quadrille le terrain et se procure les plus grosses occasions : une frappe de Gouiri finit sur la transversale parisienne, un 2e but marseillais est refusé pour hors-jeu ; c’est une grosse prestation car Paris a juste eu une occasion sur une tentative de frappe enroulée. On atteint donc la mi-temps sur ce score, ce qui est n’est pas si commun ces dernières années contre le PSG. En seconde mi-temps c’est logiquement Paris qui a la possession. Sur une frappe parisienne au ras du sol, Rulli effectue un arrêt extraordinaire, équivalent à un but. C’est quasiment la seule occasion du match pour Paris. Car dès qu’on récupère on arrive à faire des séquences rapides et on se procure plusieurs occasions franches, notamment Aubameyang qui ne trouve pas le chemin des filets. Pour moi, le fait du match est dans les dernières minutes : souvent on a pris des buts à la fin, venant doucher les espoirs d’un bon match contre Paris. Et jusqu’ici on n’avait pas vu les joueurs faire preuve de grinta. C’était même mon principal reproche. Et particulièrement en fin de match on a vu les joueurs surmotivés et s’arracher sur les ballons. Parvenant donc à remporter une victoire à domicile contre les petits protégés de l’État du Qatar, la dernière remontant à 2023. Dans une belle ambiance, la voile « Olympique de Marseille » est même remontée pour la fin du match.

    Allez l’OM !

  • OM 4-0 FC Lorient (vendredi 12 septembre 2025 20h45)

    OM 4-0 FC Lorient (vendredi 12 septembre 2025 20h45)

    La rentrée est passée : les tongs sont rangées dans le placard, les touristes rangés chez eux et en virage les téléphones sont rangés dans la poche. Ce qui n’empêche pas le Vélodrome d’afficher complet pour ce second match à domicile de la saison 2025/26. Quelques bretons ont été entraperçus en parcage.
    Côté terrain, on a une compo inédite avec le premier match pour De Lange dans les bois (Rulli ayant raté la navette Marignane-St Charles), Aguerd (non, ça n’est pas Agüero avec une faute), Pavard (champion du monde de volée) et Medina (l’argench’tin).
    Au Jump, c’est un magnifique virage Sud rempli de télescopiques et de fumées qui donne le ton de la soirée. L’ambiance est un cran au-dessus par rapport au dernier match contre le Paris FC.
    Après la déception de Lyon, l’OM a changé de tactique : fini de faire une passe à 10 en attendant un miracle, on tente désormais courageusement de faire une passe à 10 en allant vers l’avant dans l’espoir de provoquer le miracle. Et la vierge de la Garde semble sensible à ce remaniement, car dès la 13e minute l’arbitre n’hésite pas à sortir la double peine sans même avoir besoin de la VAR : pénalty-carton-rouge-direct. Une offrande que Greenwood (honte à nous) accepte volontiers, vu qu’apparemment c’est son rôle principal pour cette saison : mettre un pénalty (pas plus) à chaque match à domicile. Une autre phase de jeu qu’on avait presque oublié commence à devenir aussi un rituel à domicile : claquer un but sur corner. Et c’est le petit nouveau Pavard qui s’y colle : il propulse le ballon de la tête aux fonds des filets. L’OM est en réussite, et quelques minutes plus tard, c’est Angel Gomes qui nous fait admirer sa technique : il s’amène le ballon et expédie une jolie volée des 20 mètres qui trompe le gardien lorientais qui commence à se demander ce qu’il est venu faire là. Le festival se poursuit, Gouiri a fini par repérer que les filets lorientais lui font des yeux de merlus frits. Mais il se fait fumer derrière les cyprès par un défenseur : « Oh, comment tu parles à mon masseur ? » Gouiri est à la masse, et sort sur une civière après de longues minutes, pendant que l’arbitre fait une longue pause-apéro avec ses collègues de la VAR. Après quelques verres, ils décident que l’assassinat ne mérite pas un procès, il y a vice de forme : la victime était hors-jeu au moment des faits. On se contente donc d’un 3-0 à la mi-temps.
    La seconde mi-temps sera l’occasion d’une belle ambiance en tribunes, pendant que sur la pelouse les marseillais jouent une main dans le slip. On en profite pour admirer cette nouvelle défense centrale Pavard-Aguerd qui inspire la sérénité. De loin, Aguerd a des faux airs de Balerdi,  sans fantaisies et sans balerdises. Et si c’était ça un défenseur central ?
    J’ai encore été agréablement surpris par Angel Gomes, au-delà de son but, il pue le foot : il passe très vite le ballon, souvent vers l’avant, ça n’est pas spectaculaire mais ça accélère le jeu. Pourvu qu’ça dure.
    En fin de match, la cerise sur le Kouign-amman, c’est ce quatrième but marseillais sur une frappe d’Aguerd contrée. Ça fait propre. « clean shit » disent certains, nous on dira « slip propre », surtout pour Rulli (ou alors De Lange ? Je ne sais plus tellement on l’a pas vu).
    Après une rentrée scolaire difficile, l’OM se rassure et passe avec succès le contrôle lorientais.

    Allez l’OM !

  • OM 5-2 Paris FC (samedi 23 août 2025 17h)

    OM 5-2 Paris FC (samedi 23 août 2025 17h)

    Premier match de la saison 2025-26 au Stade Vélodrome avec un horaire un peu inhabituel : samedi à 17h. Le Stade est bien plein, même en Jean-Bouin, et côté parcage visiteurs on compte une centaine de supporters parisiens (dont une partie bien facho d’anciens du KOB Boulogne) qu’on n’entendra pas du match. C’est un peu la rentrée des classes avec des beaux tifos : une immense et superbe voile en hommage à Depé en Virage Nord avec un message « depuis 25 ans ta ferveur se perpétue dans le virage ». Au Virage Sud : chez les Winners un tifo avec feuilles et le message « No, OM siamo noi » et aux Ultras un moulons de papelitots et de drapeaux avec en bas du Virage un énorme « Olympique de Marseille ».
    Sur le terrain, l’OM débute en faisant tourner la balle en mode « De Zerbi », et ouvre rapidement le score grâce à un Aubameyang qui provoque un pénalty, transformé par Greenwood (honte à nous), puis double la mise d’une jolie volée claquée sur un corner (ça faisait longtemps qu’on n’avait pas marqué sur corner, non ?). Mais l’OM encaisse rapidement un premier but, puis une égalisation en seconde mi-temps. Comme ces derniers mois, le jeu de l’OM est trop stéréotypé, on fait tourner le ballon en se procurant peu d’occasions, et même si il reste pas mal de temps le spectre d’un match nul 2-2 se fait sentir. Dans les tribunes c’est un comme sur le terrain, un peu mouligasse. Est-ce la chaleur de cette fin août ? L’horaire inhabituel ? Ou encore un peu trop de touristes ? Sûrement un peu de tout ça. Il faut aussi noter la superbe voile « Free Gaza » des MTP avec un message clair : « Stop génocide : libérez le peuple palestinien ».
    Mais le sort de la rencontre va basculer dans les vingt dernières minutes : l’entrée percutante de Nadir qui permet à Aubameyang et Højbjerg de marquer. Autre entrée notable : Robino Vaz qui va provoquer un pénalty, manqué par Greenwood (honte à nous) et marquer une superbe but sur le côté en premiere instance sous la barre pour conclure un score généreux. Les joueurs viendront communier avec un public échauffé par l’affaire Rabiot… exclu (définitivement?) du club après une bagarre dans le vestiaire. Et au-delà du score, pour cet OM 2025-26 l’aïoli n’est pas monté : une défense pas du tout rassurante et un cruel manque d’animation offensive. Les flops sont nombreux : Weah, Greenwood (honte à nous), etc. Les points positifs : Aubameyang qui claque (et à la 73′ après avoir débuté le match), j’ai trouvé très bon Angel Gomez, et les magnifiques entrées de Nadir et Robino Vaz.

    Allez l’OM !