Avant le match, le bruit se répand doucement dans la ville que le PSG a perdu et que l’on a l’occasion de prendre une symbolique première place du championnat en cas de victoire.
Pour l’un des rares matchs de l’OM un samedi soir, le stade s’est rempli doucement mais au coup d’envoi c’est encore complètement plein, avec quelques centaines de toulousains dans leur parcage.
Virages Sud et Depé optent pour un tifo avec des drapeaux et écharpes, avec un supplément fumigènes chez les Fanatics et aux Winners des milliers de feuilles forment un SW87 guevariste.
Avant d’aller sur le terrain, petit détour par le dictionnaire pour lire la définition de « stéril » au sens figuré : « Qui ne produit rien, ne donne aucun résultat positif. » Ce qui définit exactement les 15 premières minutes de domination stérile de l’OM, ponctuées d’un exploit (ou plutôt d’une défense partie aux fraises) de l’attaquant toulousain Emersonn qui part de sa surface, élimine quelques défenseurs en pleine cueillette, et s’en va battre Rulli d’un poteau rentrant à ras de terre à l’entrée de la surface. La réaction des marseillais ne se fait pas attendre… ils reprennent de plus belle leur domination stérile jusqu’à la 45e minute, avec une large possession de balle mais aucune prise de risque donc absolument zéro occasion. Pour être exact, on citera un corner dans les arrêts de jeu qui donnera une frappe d’Aubameyang repoussé sur sa ligne par un toulousain.
Comme mardi dernier, on finit la mi-temps à 0-1 et l’on espère un scénario similaire à mardi en 2e période, même si l’équipe toulousaine joue vraiment différemment des anglais (et porte un maillot presque aussi moche que les parisiens).
En seconde mi-temps, l’OM apporte enfin quelques variations dans leur jeu et l’on voit enfin quelques temps forts poussés par tout le Stade qui veut absolument voir une victoire ce soir.
Højbjerg touche le poteau, mais les toulousains répondent avec une belle tentative de lob d’un Rulli souvent très avancé sur le terrain.
Bien lancé par Aguerd, c’est Paixão qui parvient enfin à égaliser. Puis sur un centre d’Aubameyang, le capitaine du soir Højbjerg se précipite à placer une tête rageuse (bousculant Paixão au passage) qui finit au fond des filets. Changer de rythme, ça paye ! C’est la délivrance pour tout le Stade ! Après avoir poussé en 2e mi-temps sur les quelques temps forts marseillais, les virages chantent maintenant à la gloire de l’Ølympique de Marseille ! Les remplacements sont salués, et La Provence paufine sûrement sa Une « Première place arrachée dans la douleur » lorsqu’à la 92e minute, sur une longue touche, un toulousain punit Rulli une nouvelle fois un peu trop sorti. Toulouse arrache un match nul, et nous on s’arrache les cheveux de laisser une nouvelle fois filer la première place.
Allez l’OM !
OM 2-2 Toulouse (samedi 29 novembre 2025 21h05)
